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M. Ladislas Poniatowski attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur l'étude sociologique menée pendant dix-huit mois par deux chercheurs à l'institut des sciences sociales du politique à l'université de Nanterre et commandée par les services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), afin de dresser un portrait-robot des mineurs radicalisés. Cette étude passe au crible les dossiers de 133 jeunes poursuivis pour des affaires de terrorisme ou signalés pour radicalisation.
Elle distingue deux groupes à risques ; l'un déjà engagé dans la violence, l'autre « bombe à retardement ».
Il apparaît que ces mineurs prêts à passer à l'acte dans les formes les plus violentes -départs pour la Syrie, préparation sérieuse d'attentat, implication active dans la veille et le prosélytisme numérique, agissent non pas isolés mais au sein d'un réseau soudé. Plus grave, une demi-douzaine de familles sont des réfugiés politiques venus du Maghreb et du Moyen-Orient !
Il lui rappelle qu'un statut de réfugié interdit aux bénéficiaires de faire de la politique sur le sol français. Il lui demande combien il y a de réfugiés politiques sur notre sol, si une surveillance stricte est faite de ceux qui arrivent des « pays à risques » et quelles mesures il envisage de prendre à leur encontre.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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