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Philippe Bonnecarrere
Question écrite N° 4553 au Ministère de l'éducation


Enseignement des langues anciennes

Question soumise le 19 avril 2018

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M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la préoccupation des professeurs de langues anciennes des collèges et des lycées.

Cette inquiétude porte sur la difficulté d'application des textes officiels, qui préconisent de consacrer à ces enseignements sept heures pour le latin et trois heures pour le grec pour le collège.

En ce qui concerne la réforme du lycée, il y serait indiqué que le cumul des options serait impossible, que la spécialité grec ancien ou latin du bac en série littéraire serait supprimée et que le coefficient 3 disparaîtrait.

C'est pourquoi il lui demande s'il envisage, pour le collège, d'une part de flécher les heures de langues anciennes et d'en faire des heures de spécialité, en faisant en sorte qu'elles ne fassent plus partie du contingent d'heures d'autonomie laissé à la discrétion de chaque établissement, d'autre part de préciser que, dans les heures de langues anciennes de cinquième et de quatrième, une initiation au grec est possible et souhaitable et enfin de rappeler que l'option de grec doit statutairement être offerte à tous les élèves de troisième et les 3 heures assurées lorsque le nombre de candidats est suffisant.

Plus généralement, il lui demande quelles mesures il entend prendre, d'une part pour garantir une meilleure application des textes officiels et d'autre part, pour préserver l'enseignement des langues anciennes, ce qui semble un élément fort de sa vision pour notre société.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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