Question soumise le 26 avril 2018

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Mme Colette Mélot attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la nouvelle plateforme « parcoursup » et, plus particulièrement, sur sa partie consacrée aux apprentis.

Alors que son image reste souvent mitigée, l'apprentissage obtient des résultats remarquables grâce à la capacité de ses filières à rapprocher de l'entreprise en permettant de s'autonomiser plus vite, de trouver un premier emploi plus facilement et de s'insérer durablement dans le monde du travail.

La procédure « parcoursup » intègre l'apprentissage en permettant aux jeunes qui le souhaitent de déposer des vœux en vue de leur inscription en première année d'une formation de l'enseignement supérieur dans le cadre de la formation initiale, d'obtenir les réponses des formations à leurs vœux et de répondre aux propositions qui leur sont transmises par le biais de la plateforme.

Pourtant un apprenti, lorsqu'il remplit son dossier, se trouve confronté à une impasse au moment où on lui demande son numéro d'identifiant national étudiant (INE), identifiant unique pour le ministère de l'éducation nationale et essentiel pour s'inscrire sur « parcoursup ». Par définition un apprenti ne possède pas de numéro INE. Seule issue, cocher la case « candidat libre », solution dévalorisante pour un jeune passé par l'apprentissage et possédant un solide bagage.

Aussi, elle lui demande de corriger cette anomalie afin d'offrir aux apprentis les mêmes chances que les autres de s'inscrire dans la filière de leur choix avec la reconnaissance qui leur est due.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.