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M. Philippe Paul appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement des langues anciennes que sont le latin et le grec ancien.
Les enseignants s'inquiètent plus particulièrement des difficultés qu'ils rencontrent pour faire appliquer les textes officiels en collège et en lycée. Ils dénoncent la persistance, à la rentrée 2018, de la situation dramatique qui a réduit l'horaire de latin à cinq heures et celui de grec ancien à deux heures dans la réforme du collège. Ils estiment que l'enseignement du grec ancien est en danger avec 1 000 élèves en moins à la dernière rentrée.
Ils accusent la réforme du lycée « d'achever le travail de destruction des langues anciennes » puisque la spécialité grec ancien ou latin du bac en série L est supprimée.
Ils considèrent que cette réforme pénalise les élèves qui voudraient privilégier des études littéraires à des études scientifiques.
Si des discussions ont permis d'obtenir des assurances pour le collège (ajout d'une heure en 4ème et 3ème), il n'en va pas de même pour le lycée pour lequel les représentants des enseignants de langues anciennes n'ont aucune certitude.
Il l'interroge sur les mesures qu'entend prendre le Gouvernement pour assurer la pérennité de ces enseignements.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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