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Mme Nassimah Dindar attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur les violences dont sont régulièrement victimes les forces de l'ordre à La Réunion.
En un mois, 23 policiers ont été blessés à La Réunion, dont sept dans le seul week-end du 21 et 22 avril 2018. Les violences contre les forces de l'ordre se multiplient : échauffourées dans l'enceinte du tribunal de Saint-Denis le 20 avril (trois policiers blessés), agressions lors d'opérations de police (trois autres policiers blessés le dimanche 22 avril par exemple), jets de galets et d'acide contre des policières deux semaines auparavant, une dizaine de fonctionnaires blessés lors d'affrontements qui avaient suivi une manifestation culturelle de la ville de Saint-Denis en début de mois.
Les exemples sont légion et témoignent d'une recrudescence du nombre de cas et de l'augmentation de leur gravité.
Il convient d'éviter que des zones de « non-droit » ne puissent s'installer à La Réunion, comme cela peut malheureusement survenir dans d'autres départements de la France métropolitaine ou d'Outre-Mer. Pour éviter une telle situation, les syndicats de policiers, unanimes, réclament plus de moyens et de reconnaissance.
Actuellement, La Réunion compte 826 gardiens de la paix et 113 adjoints de sécurité. Selon les syndicats, 80 fonctionnaires de police supplémentaires seraient nécessaires, permettant d'avoir de deux à trois effectifs de plus par brigade de police secours, et donc un véhicule de police supplémentaire de jour comme de nuit.
Elle souhaite connaître quelles mesures il entend prendre pour garantir la sécurité des forces de l'ordre basées à La Réunion, et, par voie de conséquence, pour garantir la sécurité de la population.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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