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Mme Isabelle Raimond-Pavero attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'homologation et l'utilisation du cuivre en viticulture.
Le cuivre, répertorié dans les produits de traitement autorisés en agriculture biologique par le règlement CEE 2092/91, et utilisé aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle, apparaît à ce jour être un des seuls produits minéraux autorisé par la réglementation européenne pour lutter contre les maladies fongiques et cryptogamiques. Cette molécule reste aujourd'hui un moyen de lutte anti-mildiou, d'autant plus qu'il s'agit de l'unique matière active réellement efficace contre le champignon en viticulture biologique.
La dose actuelle de 6 kg/ha/an lissée sur cinq an soit 0,6 gramme par m² est soutenue par la profession qui s'est adaptée en rationnalisant son utilisation de cuivre pour prévoir la couverture antifongique de l'année suivante, les quantités d'utilisation étant variables selon les régions et les années.
Sans le cuivre, ou en quantité insuffisante, les producteurs pourraient être amenés à se détourner du mode de fonctionnement biologique. Concernant la viticulture conventionnelle, l'utilisation du cuivre devrait continuer de s'accroître compte tenu de l'orientation souhaitée de la réduction des CMR, -produits cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques- et de l'absence avérée de substitut au cuivre en viticulture.
En conséquence, elle lui demande quelle position la France compte prendre, au sein de l'Europe, sur l'utilisation et la ré-homologation du cuivre en viticulture.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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