par email |
M. Ladislas Poniatowski attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur l'annonce du président des États-Unis de son retrait de l'accord sur le nucléaire iranien et les conséquences de cette décision pour tout le secteur pétrolier français, au premier rang duquel le groupe Total.
En 2016, le pétrolier français, associé au chinois CNPC et à la compagnie nationale iranienne, avait obtenu l'exploitation de l'immense champ gazier de South Pars, soit un contrat de deux milliards de dollars pour la première partie du chantier. Anticipant la décision du président des États-Unis, le président de Total demandait, depuis plusieurs mois, une exemption, pour ce projet, des futures sanctions américaines. Le refus quasi certain de l'administration américaine est un coup dur pour Total et plus encore pour l'ensemble des sous-traitants français dans l'ingénierie et le parapétrolier qui accompagnaient le projet.
Il lui demande quelles démarches la France va entreprendre compte-tenu du communiqué de l'Elysée annonçant que « tout allait être fait pour protéger les intérêts des entreprises européennes en Iran ».
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.