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Ladislas Poniatowski
Question écrite N° 5018 au Ministère de l'économie


Conséquences du retrait de l'accord sur le nucléaire iranien pour le secteur automobile

Question soumise le 17 mai 2018

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M. Ladislas Poniatowski attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur l'annonce du président des États-Unis de son retrait de l'accord sur le nucléaire iranien et les conséquences de cette décision pour le secteur automobile, tant pour les constructeurs que pour leurs sous-traitants hexagonaux qui prospectent depuis plusieurs années en Iran.

La situation de PSA est la plus inquiétante. Le groupe détient un tiers du marché automobile iranien. Avec 446 000 véhicules écoulés en 2017, ce pays assure 13 % des volumes mondiaux. En 2015, le groupe français avait annoncé son intention d'investir un milliard d'euros sur cinq ans, pour l'établissement de deux co-entreprises qui exploitent des usines à Téhéran et Kashan et de nouveaux réseaux commerciaux.

Pour Renault, la décision américaine constitue aussi un coup d'arrêt, alors qu'il s'était vendu 160 000 véhicules en 2017. Ils sont eux aussi passibles de sanctions car lorsque on créée ou modernise des lignes de production, on doit importer des robots, des outillages et des matières premières et parfois travailler avec des sous-traitants américains et régler des factures en dollars.

Il lui demande quelles mesures la France va prendre pour soutenir le secteur automobile français qui attend beaucoup après le communiqué de l'Elysée annonçant que « tout allait être fait pour protéger les intérêts des entreprises européennes en Iran ».

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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