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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre du travail sur les menaces qui pèsent sur Pôle emploi.
Selon le directeur général de Pôle emploi, 4 000 postes pourraient disparaître d'ici à trois ans au sein de l'établissement public qui compte 55 800 agents, soit 7,2 % de ses effectifs. Le nombre de demandeurs d'emplois a certes baissé de 1 % au premier trimestre 2018, mais 5,6 millions de Français demeurent néanmoins toujours inscrits à Pôle emploi. En 2018, 1 380 contrats aidés et 297 contrats à durée indéterminée (CDI) seront supprimés, ce qui peut conduire, dans certaines régions, à la disparition d'une agence. Sur la période 2018-2022, les coupes budgétaires devraient atteindre 4 milliards d'euros.
Les conditions de travail des conseillers sont pourtant difficiles, voire intenables, avec des portefeuilles de 300 à 600 demandeurs d'emploi à accompagner. De surcroît, les missions de Pôle emploi sont appelées à s'élargir, notamment avec le plan d'investissement dans les compétences, qui prévoit un accompagnement privilégié pour un million de chômeurs de longue durée et un million de jeunes sans emploi et le projet de loi n° 904 (Assemblée nationale, XVe législature) pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui envisage d'augmenter le nombre des conseillers affectés au contrôle des chômeurs.
En conséquence, il lui demande ce qu'elle compte mettre en œuvre, afin que les conseillers de Pôle emploi puissent accompagner au mieux les demandeurs d'emploi.
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