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M. Arnaud Bazin attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, suite à la suppression de l'enseignement du japonais du brevet de technicien supérieur (BTS) hôtellerie restauration.
La publication du Journal Officiel du 6 mars 2018 supprime l'enseignement du japonais en BTS hôtellerie restauration dès la rentrée 2018. Sans aucune consultation préalable des professionnels du secteur touristique, cette décision privera dès septembre plusieurs centaines de jeunes de l'apprentissage du japonais. La liste de langues vivantes enseignées exclut désormais le japonais, alors même que de nombreuses écoles ont la chance de compter parmi le corps enseignant des formateurs de langue maternelle.
Cette décision apparaît d'autant plus déconcertante qu'elle risque d'avoir des conséquences négatives. Économiquement, le tourisme est un secteur essentiel dans notre pays. Les Japonais sont parmi les touristes les plus nombreux et ceux qui dépensent le plus. Plus de 70 % des entreprises comme Mercure ou Novotel, qui recrutent des élèves issus de cette filière, estiment que cette mesure est injustifiée. Certains acteurs du tourisme s'inquiètent d'ores et déjà des conséquences néfastes que pourrait avoir cette décision quant à l'accueil des touristes japonais lors des JO de 2024.
La maîtrise de la langue japonaise au sein des structures touristiques constitue donc un atout évident dont la France ne peut se passer aujourd'hui, ni à l'horizon 2024.
Dans une plus large mesure, cette suppression nuit au rayonnement de la France au Japon et risque de restreindre les flux touristiques entre les deux pays.
Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui faire part de ses motivations qui ont entraîné la suppression de l'enseignement du japonais en BTS hôtellerie restauration. Il lui demande également si elle compte réintroduire le japonais pour la rentrée 2018.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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