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M. Claude Bérit-Débat attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la situation particulièrement préoccupante de l'apiculture sur le département de la Dordogne.
Le Périgord connaît en effet en ce printemps 2018 un surmortalité sans précédent de sa population d'abeilles mais aussi des autres insectes pollinisateurs (bourdons, papillons, andrènes). Le groupement de défense sanitaire apicole de la Dordogne a recensé ainsi la disparition de 3 080 ruches sur le territoire du département.
Cette crise sans précédent menace clairement la pérennité de l'activité des apiculteurs sur le département. Face à ce désastre, les acariens tel que le varroa ne peuvent être tenus pour seuls responsables de cette calamité car les ruches sont traitées pour lutter contre leur invasion. Bien que les cause de cette surmortalité soient multiples, la tendance lourde observée depuis plusieurs décennies, notamment dans les zones agricoles, met en cause l'utilisation prolongée et persistante des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, dont l'effet délétère sur les abeilles est avéré. Alors que leur interdiction a été prononcée, leur utilisation progresse toujours et les stocks à écouler demeurent importants, au détriment des abeilles, de la biodiversité et des apiculteurs et agriculteurs.
Aussi, il demande au Gouvernement quelles mesures il compte mettre en œuvre pour soutenir la filière apicole, durement touchée par cette calamité et si, en particulier, une indemnisation significative des apiculteurs touchés en Dordogne est prévue.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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