par email |
M. Michel Dagbert attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les conséquences du retrait des préenseignes dérogatoires pour l'hôtellerie et la restauration en milieu rural.
Les préenseignes situées aux abords des agglomérations à destination des usagers de la route indiquaient la présence de commerces ou activités à proximité. Elles constituaient, pour nombre de professionnels, la seule communication accessible.
Afin de préserver la qualité des entrées de ville et de lutter contre la pollution visuelle que ces affichages représentaient, les préenseignes sont désormais interdites hors agglomération et dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants.
Or, ceci a des conséquences importantes pour les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Les organisations représentatives de ces professionnels constatent ainsi une perte de 25 % du chiffre d'affaires dans les établissements en zone rurale, engendrant des difficultés financières, des suppressions d'emplois et des fermetures d'établissements.
Les préenseignes constituaient en effet une signalétique directionnelle indispensable au maintien des activités des cafés, hôtels et restaurants qui étaient, pour beaucoup de ces professionnels, la seule et unique communication accessible.
Par ailleurs, la mise en place compensatoire de la signalisation d'information locale (SIL) apparaît comme trop peu lisible, peu attractive et souvent mal positionnée.
La suppression des préenseignes constitue donc un frein au développement du tourisme dans les zones rurales et à l'attractivité des territoires.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ce sujet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.