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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de la culture sur les correcteurs de langue française.
Quelques centaines de personnes exercent ce métier méconnu du grand public, qu'on croit à tort devenu inutile depuis l'avènement des correcteurs automatiques d'orthographe dans tous les logiciels. Or un correcteur ne se contente pas de rectifier l'orthographe et la syntaxe, il est en mesure de relever une répétition, une contradiction ou une incohérence, d'améliorer le style et d'enrichir un texte. Pourtant les services de correction ont quasiment disparu dans la presse, tandis que les étapes de correction dans l'édition ont évolué de trois passages à deux, voire un seul. On peut d'ailleurs déplorer de plus en plus de fautes non seulement dans les textes en ligne ou les bandeaux des émissions de télévision, mais également dans les journaux comme les livres.
En conséquence, il lui demande comment préserver ce métier à part, indispensable à la qualité du français écrit.
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