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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'impact des polluants industriels sur la santé humaine.
L'institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions (IECP) a publié le 28 mai 2018 une étude intitulée Index de « bio-imprégnation humaine multi-polluants aux abords d'une zone industrielle ». Des prélèvements, effectués à proximité de la grande zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, montrent que des polluants sont bel et bien présents dans le corps des riverains, en plus grande quantité que dans les analyses relevées chez les habitants de la zone témoin. C'est notamment vrai pour le plomb, mais aussi le chrome ou le mercure. Si, polluant par polluant, les résultats ne montrent pas de dépassements des seuils réglementaires, les chercheurs posent la question de « l'effet cocktail », c'est-à-dire, l'effet sanitaire d'un cumul de polluants à petites doses. On peut légitimement être inquiet, quand, début 2017, une étude interdisciplinaire, l'étude « participative en santé environnement ancrée localement » (Fos EPSEAL), financée par l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES), révélait déjà deux fois plus de cas de cancers, de diabète et d'asthme à Fos-sur-mer et Port-Saint-Louis du Rhône qu'ailleurs en France.
C'est pourquoi il lui demande comment évaluer de façon fiable les conséquences sanitaires d'une exposition importante aux polluants industriels.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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