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M. Cyril Pellevat attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur la réforme des concours d'accès à la police nationale.
La particularité de la police nationale se trouve dans la diversité de son corps. Jusqu'à récemment, l'« esprit de police » amenait les différents corps à collaborer dans les affaires civiles, afin d'assurer le maintien et le rétablissement de l'ordre public.
Or, aujourd'hui, on constate que l'ensemble des corps de la police s'est militarisé, se confondant de plus en plus avec la gendarmerie. Par exemple, le concours de gardien de la paix privilégie un profil de « bon soldat », au détriment de hauts potentiels, certes moins aseptisés, mais désireux d'enquête ou de renseignement. De plus, il est plus aisé et rapide pour un magistrat que pour un officier de devenir commissaire, alors même que l'officier et le commissaire sont tout deux membres de la police nationale.
Les modalités des concours de police entraînent la perte de hauts potentiels. Pour espérer rendre les concours plus attrayants, il devient impératif de redéfinir la diversification de la police nationale en distinguant deux axes : sécurité et ordre public d'une part, judiciaire et renseignement d'autre part ; de diminuer les étapes de recrutement et de réduire le temps de formation de quatre à deux ans pour les commissaires.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il envisage pour faire évoluer ces concours, et si ces propositions lui semblent intéressantes.
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