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M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès du ministre de l'action et des comptes publics, sur la flambée des prix des carburants qui pèse sur les automobilistes, particuliers et professionnels.
Depuis 2013, jamais les prix du carburant n'avaient été aussi élevés. Et ces derniers ne cessent de grimper. Selon les chiffres du ministère de la transition écologique, le prix du diesel, qui représente près de 80 % des volumes de vente, a atteint 1,4817 euro le litre. Le prix du litre de sans-plomb 95 s'élève à 1,5637 euro et le litre de SP98 est à 1,6301 euro.
Plusieurs facteurs font varier le prix des carburants : le prix du baril de pétrole (depuis un an, il est passé de 52,50 € à 57,22 €), l'évolution de la demande, les niveaux des stocks, le taux de change euro-dollars, et l'alourdissement des taxes.
L'alourdissement des taxes serait due à l'augmentation de la contribution « climat énergie » et à l'alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence.
L'augmentation des carburants pèse sur tous les Français, mais de manière plus insistante sur tous ceux qui vivent en milieu rural. Pour les automobilistes qui doivent utiliser leur voiture pour des usages quotidiens, cette hausse des prix est dure.
Toutes ces mesures visent communément à freiner l'usage de la voiture, usage nécessaire dans le rural.
Il souhaite savoir si augmenter les tarifs à la pompe réduit réellement la consommation des carburants et incite réellement les automobilistes à recourir aux modes de transports plus écologiques. Il invite le Gouvernement à produire une étude d'impact sur ce sujet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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