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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur l'arrestation et la mise en examen en mars 2018 d'un réfugié irakien qui aurait fait partie de l'organisation terroriste État Islamique.
Ce réfugié, qui vivait sur le sol français depuis plus d'un an, avait obtenu le statut de réfugié politique en juin 2017 ainsi qu'une carte de résident de 10 ans en France.
Après enquête, il semblerait qu'il ait participé en juin 2014 au massacre du camp militaire de Speicher, au nord de Bagdad en Irak, qui avait fait 1 700 morts parmi les militaires. Il aurait également administré la région de Samarra pour le compte de l'organisation djihadiste.
S'il n'est pas encore condamné, il paraît invraisemblable que cette personne ait pu se voir attribuer une carte de résident ainsi que le statut de réfugié politique sans qu'aucun contrôle soit fait sur son passé en Irak. Il est par ailleurs très inquiétant que cette personne ait pu vivre plus d'un an sur le sol français avant d'être arrêté.
Soucieux que la sécurité nationale soit préservée et même, renforcée face à la menace terroriste élevée, il lui demande donc si l'État compte mettre en place tous les dispositifs de contrôle nécessaires afin que des profils aussi dangereux ne puissent ni pénétrer, et encore moins résider sans être inquiété sur le sol français.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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