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M. Éric Gold attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés de recrutement des directeurs des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Actuellement, quelle que soit la capacité de l'EHPAD public autonome, la condition du recrutement d'un candidat postulant au poste de directeur est l'obtention du concours de directeur d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. L'obtention de ce concours repose sur un niveau de connaissances et d'aptitudes très élevé, ce qui explique que les candidats une fois admis et formés sélectionnent des postes dans des établissements de taille importante, en zone urbaine et avec des niveaux de responsabilités en cohérence avec le niveau du concours et la catégorie du corps des directeurs. Aussi, dans les départements ruraux comme le Puy-de-Dôme, de nombreux EHPAD publics autonomes implantés dans des zones à faible densité démographique et de taille modeste sont peu sollicités par les nouveaux lauréats. Aussi, les agences régionales de santé mettent en place des intérims de direction qui perdurent de nombreux mois voire des années, ce qui est préjudiciable au bon fonctionnement des structures et à la mise en œuvre des projets de restructuration des établissements, source de développement territorial et de maintien de services sur les territoires. Pour améliorer la situation actuelle, il souhaite savoir si des fonctionnaires de catégorie A de la fonction publique hospitalière (attachés de direction), de la fonction publique territoriale (attachés) ou de la fonction publique d'État (inspecteurs) pourraient être en capacité de candidater à des postes de directeurs d'EHPAD jusqu'à un certain seuil de nombre de lits, 80 par exemple.
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