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M. Philippe Dallier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur la situation des services de police en Seine-Saint-Denis.
Deux députés ont rédigé un rapport d'information n° 1014 (Assemblée nationale, XVe législature), déposé le 31 mai 2018, concernant la situation des missions régaliennes de l'État en Seine-Saint-Denis. Le constat est alarmant, notamment en matière de police.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes, depuis 2015, on voit une augmentation des délits et crimes de toute sorte. Que ce soient des agressions, des violences physiques ou du trafic de stupéfiants, la Seine-Saint-Denis est malheureusement championne de France toutes catégories confondues.
Dans ce département, 61 % de la population se sent en insécurité contre 55 % sur l'ensemble de la région, pire encore, 35 % disent avoir peur le soir dans leur quartier contre 23 % sur l'ensemble de la région. Enfin, près d'un tiers des habitants de logements classés en habitations à loyer modéré (HLM) disent que la police est présente « mais qu'elle laisse tout passer ». En réponse à cela, dans un souci « d'efficacité des services », l'administration compte fermer des postes de police la nuit alors que les besoins sont grandissants. Il paraît effarant, lorsque la délinquance et la criminalité augmentent, que les services de police diminuent.
Il souhaite donc savoir quelle politique concrète le Gouvernement compte mettre en œuvre pour rétablir l'ordre et la sécurité dans ce département.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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