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M. Bernard Bonne attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'insuffisante prise en charge de la maladie cœliaque en France.
On estime aujourd'hui à 500 000 le nombre de personnes malades cœliaques, hypersensibles au gluten non cœliaques ou atteintes de dermatite herpétiforme, mais seuls 10 à 20 % des cas seraient diagnostiqués.
Cette absence de diagnostic engendre des pathologies plus lourdes qui pourraient être évitées et par conséquent des coûts de santé importants.
En 2015, le ministère de la santé avait annoncé la saisine de la Haute Autorité de santé (HAS) pour mettre à jour les bonnes pratiques de diagnostic et de prise en charge de cette maladie ; un rapport était attendu.
Or, à ce jour, aucun des travaux envisagés n'a, semble-t-il, été engagé.
Aussi, il souhaite savoir si le Gouvernement entend à nouveau saisir la HAS afin que des solutions soient proposées pour définir une stratégie de santé publique sur la maladie cœliaque et répondre ainsi à l'inquiétude des malades.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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