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Mme Françoise Cartron appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le devenir de l'enseignement agricole public.
Dans le cadre du projet de loi n° 904 (Assemblée nationale, XVe législature) pour la liberté de choisir son avenir professionnel, l'intersyndicale de l'enseignement agricole public lui a fait part de certaines inquiétudes.
Elle craint que les spécificités de cet enseignement soient remises en cause et que les conseils régionaux, dans la responsabilité du pilotage de l'apprentissage, soient relégués au profit unique des branches professionnelles.
Par ailleurs, les interrogations en ce qui concerne les financements portent sur plusieurs aspects.
Le financement des centres de formation d'apprentis (CFA) résultant aujourd'hui d'un dialogue avec les régions, elle s'interroge sur l'avenir des offres de formation de proximité dans des petits CFA en zone rurale, ainsi que de ceux de plus gros CFA dont certains équipements nécessitent d'importants investissements.
Elle souligne aussi la crainte d'une plus grande précarité pour les 6 000 employés des établissements publics et pour les apprentis dont l'avenir des aides (transport, hébergement, logement, premier équipement, etc.) est semble-t-il aujourd'hui indéterminé.
La désorganisation pédagogique liée à la possibilité d'embauche des apprentis tout au long de l'année pourrait, de plus, accroître le taux d'abandon des jeunes.
Afin que le maillage territorial de cet enseignement d'excellence soit assuré, elle lui demande quelles réponses il entend apporter aux différents points soulevés par l'intersyndicale de l'enseignement agricole public.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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