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M. Cyril Pellevat attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'endométriose.
Ces dernières années, l'endométriose, maladie gynécologique, devient de plus en plus médiatisée. En effet, elle touche une femme sur dix en France, et constitue la première cause d'infertilité chez les patientes. Les causes sont toujours discutées, avec notamment l'avancement d'hypothèses telles que les facteurs génétiques ou hormonaux.
Pourtant, l'endométriose reste encore méconnue et sous-diagnostiquée. On décèle, en effet, que le seul moyen de ne pas se tromper sur le diagnostic est de passer par la voie chirurgicale (laparoscopie). Or, les symptômes, qui sont indétectables (douleurs menstruelles, hypoglycémie, spasmophilie) ne peuvent prévenir de l'éventualité et de l'arrivée de cette maladie.
Dans le livre « Une araignée dans le ventre », est évoqué un projet de dépistage de la maladie à grande échelle, via une simple prise de sang. Ce serait, effectivement, idéal en termes de coût financier pour toutes, mais aussi un gain moral pour celles qui sont atteintes, l'opération étant une intervention éprouvante.
Ainsi, afin de diminuer les chances d'une femme atteinte d'endométriose d'aggraver le stade de la maladie, et de prévenir les femmes qui ne sont pas encore atteintes, il lui demande de bien vouloir indiquer quelles mesures il envisage pour faire évoluer les recherches sur un diagnostic plus rapide et moins éprouvant, et si cette proposition lui semble intéressante.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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