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M. Christophe Priou attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les problèmes importants posés par la continuité écologique. En effet, les retenues et réservoirs, les canaux et les biefs sont considérés comme des zones humides dans la convention de Ramsar et ils répondent aussi à la définition de la zone humide que donne la loi française. Or, on constate que les opérations de continuité écologique se déroulent aujourd'hui en France sans inventaire complet de la biodiversité de ces zones humides, donc sans savoir si le bilan global de l'opération est positif. De plus, les écosystèmes aquatiques façonnés par l'homme garantissent une stabilité d'assemblages halieutiques multi-spécifiques. Par ailleurs, les oiseaux, les amphibiens, les végétaux sont couramment ignorés quand on modifie des ouvrages ou leur fonctionnement. La destruction d'ouvrages peut donc modifier profondément les zones humides attenantes. Il lui demande dans quelle mesure l'agence française pour la biodiversité prendra en compte cette situation.
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