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Mme Marta de Cidrac attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la profession de masseur-kinésithérapeute.
Un arrêté ministériel permet aux chiropracteurs de réaliser la quasi-totalité des actes de kinésithérapie (Bulletin officiel n° 2018/2 du 15 mars 2018).
Elle lui demande s'il ne faut pas y voir un futur déremboursement des actes de kinésithérapie laissant les patients dans un contexte de non-prise en charge d'une pratique de soins non invasifs, sans effets secondaires et réalisés par des professionnels formés.
La kinésithérapie dans tous les pays industrialisés, suivant les recommandations de l'organisation mondiale de la santé (OMS), est une pratique reconnue pour son efficacité et un élément fondamental d'une politique de santé publique moderne. Il ne saurait en être autrement en France.
De surcroît, les kinésithérapeutes sont des professionnels de santé dont la pratique, régie par le code de la santé publique, est encadrée par un code de déontologie (sous la tutelle de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes).
Dès lors, elle la remercie de bien vouloir lui préciser quelles sont ses intentions réelles et si elle ne souhaite pas, à terme, dérembourser les soins de kinésithérapie en sacrifiant les masseurs-kinésithérapeutes sur l'autel des restrictions budgétaires.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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