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M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les mesures de prévention et de prise en charge de la santé mentale des étudiants.
Elle a dévoilé le 28 juin 2018 la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie qui, en cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de santé, développe les axes majeurs d'action que sont le repérage et la prise en charge précoces des troubles psychiques et la prévention du suicide. Au même moment, le Sénat s'apprête à commencer l'examen du projet de loi n° 583 (Sénat, 207-2018) pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
L'action n° 4 de la feuille de route prévoit une innovation majeure avec la formation des étudiants aux premiers secours en santé mentale. Inspirée d'une bonne pratique de santé mentales au niveau européen, cette action se calque sur une logique d'aide par les pairs, sur le modèle des « gestes qui sauvent ».
Toutefois, cette action ne saurait faire l'économie d'un dépistage précoce tel que préconisé dans le rapport de la mission d'information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France du Sénat n° 494 (2016-2017), dans sa proposition n° 7.
Aussi, il lui demande où en sont les réflexions sur l'instauration d'une visite médicale pour chaque étudiant au début des ses études, permettant de faire un bilan de santé somatique et psychique, et donnant une information sur l'accompagnement dont ils peuvent bénéficier.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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