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Mme Laurence Harribey appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur la police de sécurité du quotidien dans les territoires en zone de sécurité prioritaire.
Si la volonté du Gouvernement de rapprocher les forces de l'ordre et la population pour récréer un climat de confiance est louable, les moyens de l'application effective du dispositif interrogent les élus locaux.
Le cas du territoire des Hauts de Garonne et du commissariat de Cenon, qui couvre un secteur d'environ 80 000 habitants entre les villes d'Artigues près Bordeaux, Bassens, Cenon, Floirac, Lormont et une portion de Bordeaux rive droite, est frappant. Normalement doté de 160 agents pour couvrir la zone classée « sécurité prioritaire », le territoire se retrouve en sous effectif, conséquence de la mise en œuvre du plan vigipirate rouge : les hommes dévolus à ce commissariat sont souvent versés à celui de Bordeaux.
La gestion de la menace terroriste est primordiale, mais elle lui demande quels sont les moyens que l'État est prêt à mettre en place afin que celle-ci ne se fasse pas au détriment de la police se sécurité du quotidien, police au demeurant saluée par les élus.
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