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M. Alain Houpert attire l'attention de M. le Premier ministre sur le vif mécontentement des retraités à la suite de l'augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) au 1er janvier 2018.
Plusieurs raisons en effet alimentent leur exaspération.
D'abord le taux de CSG applicable aux pensions de retraite est calculé sur le revenu fiscal de référence, qui ajoute aux pensions de retraite les revenus locatifs et du capital: ce qui a pour effet de pénaliser les retraités modestes qui ont épargné durant leur vie active pour disposer d'un bien qu'ils pourront louer à l'heure de la retraite et s'assurer ainsi d'un revenu complémentaire.
Ensuite l'absence de compensations financières – aucune baisse de leurs cotisations d'assurance maladie n'a été envisagée, ni aucune possibilité de déduction fiscale de leurs cotisations d'assurance santé complémentaire – exacerbe leur amertume, d'autant plus que les retraités sont les seuls à devoir acquitter une cotisation personnelle d'assurance maladie de 1 % sur leurs retraites complémentaires.
C'est pourquoi, dans la perspective de la préparation des prochaines lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2019, il lui demande s'il accepte de prendre en compte leurs demandes et dans quelle mesure il entend y répondre. Il le remercie de sa réponse.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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