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M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la préparation du plan grand âge et autonomie.
Ce plan est particulièrement attendu par les salariés du secteur de l'aide à domicile.
Ceux-ci évoquent des difficultés pratiques importantes dans l'exercice de leur travail, un glissement des tâches afin de pallier le manque d'aide soignants ou d'infirmiers.
Si le travail de formation est globalement bien assuré, les plannings complexes avec les temps partiels représentent une contrainte importante dans la vie pratique des salariés. Ceux-ci estiment que les gens de terrain sont insuffisamment consultés en particulier dans la mise en œuvre des plans d'aide liés à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ce qui conduit assez souvent à des décalages par rapport à la réalité des besoins soit en plus, soit en moins, le tout étant compliqué par des délais de réactualisation de ces plans d'aides souvent trop importants au regard de l'évolution de la situation physique ou des capacités de la personne.
Il lui demande s'il est possible d'aménager une participation plus forte des salariés du secteur de l'aide à domicile à l'élaboration des plans d'aide d'une part et d'envisager une meilleure reconnaissance financière de leur travail notamment en recherchant une convergence progressive entre les métiers du social et de la santé d'autre part. Les différences financières sont importantes et liées à la différence entre les financeurs, à savoir d'une part le régime de la sécurité sociale et d'autre part les conseils départementaux ou les mutuelles.
Cette divergence financière apparaît inadaptée à une période où au contraire est constatée une convergence progressive des tâches confiées.
Une amélioration du régime des salariés de l'aide à domicile permettrait aussi de pallier les manques de vocations, les problèmes de recrutement étant criants.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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