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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les inquiétudes formulées par les chambres consulaires suite à l'annonce de réduction de leur budget de près de 400 millions d'euros en 2022.
En effet, Il semblerait que malgré la mise en place d'un processus de maîtrise des dépenses engagées depuis 2012, la baisse de la taxe pour frais de chambre (TFC) annoncée (soit 75 % de baisse entre 2012 et 2022), ne permette plus de maintenir la capacité d'actions des CCI tant sur le plan de l'appui aux entreprises et aux territoires, que sur celui de la formation.
Les élus des CCI d'Occitanie partagent la légitime volonté de l'État de réduire les coûts pour redonner au pays et aux entreprises une légitime compétitivité afin d'être en adéquation au monde économique à la fois global et digital dans lequel les chambres évoluent.
C'est pourquoi, ils ne peuvent se résigner à accepter la trajectoire budgétaire qui leur est imposée, sans aucune discussion préalable, qui prévoit notamment d'amputer les services rendus en matière d'accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPE-PME) de proximité territoriale et qui aurait des conséquences dramatiques en matière d'emploi.
Chaque année en Occitanie, les 150 000 entrepreneurs accompagnés, les 22 000 salariés et demandeurs d'emploi ainsi que les 8 200 étudiants et apprentis formés doivent nous interpeller sur la nécessité de maintenir la capacité financière des CCI afin qu'elles restent une interface entre le monde public et les entreprises.
Aussi et afin de répondre aux inquiétudes des élus des chambres de commerce et d'industrie et ainsi de soutenir un accompagnement public aux TPE-PME, une action de proximité aux chefs d'entreprises, une équipe mobilisée pour l'attractivité du territoire, ainsi qu'un financement distributif ; elle le remercie de bien vouloir lui apporter des éléments de réponse.
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