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Mme Florence Lassarade appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la diffusion de la pratique du tatouage et la diversité des produits utilisés les réaliser. L'attrait pour les tatouages ne cesse de s'accroître. Les tatouages sont parfois très étendus, entraînant l'injection d'une grande quantité de colorants. Les colorants organiques se sont multipliés ces dernières années. Alors que ces pigments étaient jusqu'à maintenant limités aux laques et plastiques, aucune donnée n'est disponible sur leur toxicité après injection intradermique. Les encres contiennent d'autres types de colorants et de conservateurs qui, pour certains, sont interdits en usage cosmétique. Dans son rapport d'activité, l'Académie nationale de médecine propose de compléter les mises en garde et les recommandations publiées en 2008 avec la création d'un carnet des interventions, en réglementant l'usage des encres en France et au niveau européen en publiant la liste de substances dont l'utilisation en injection intradermique est sans danger, et en renouvelant l'information de la population sur les risques liés à la pratique du tatouage. Elle lui demande si le Gouvernement envisage de mettre en œuvre ces recommandations formulées par l'Académie nationale de médecine.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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