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Mme Marie-Pierre Monier attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes des masseurs-kinésithérapeutes, relatives à l'arrêté du 13 février 2018 qui détaille la formation de la chiropraxie. En effet, cette formation investit dorénavant largement le champ de la rééducation fonctionnelle qui était jusque-là le domaine des kinésithérapeutes.
Aussi, les masseurs-kinésithérapeutes, représentant la troisième profession de santé en France, sont très inquiets des conséquences de cet arrêté puisqu'il attribue aux chiropracteurs une partie des actes de soins contenus dans le décret relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute. Cette extension de prérogatives donne donc à des non-professionnels de santé la possibilité de réaliser des actes médicaux.
Si cela peut entraîner des confusions pour le patient dans le cadre de son parcours de santé, car il pourra avoir un double accès aux mêmes soins, la question se pose de la reconnaissance des actes médicaux dispensés par les kinésithérapeutes, particulièrement en ce qui concerne leur remboursement par la sécurité sociale.
Elle lui demande, en conséquence, quelles sont les intentions du gouvernement en la matière et quelles réponses elle compte apporter aux inquiétudes des représentants des kinésithérapeutes à cet égard.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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