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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur la situation difficile rencontrée par le lycée français de Pondichéry dont les effectifs ne cessent de baisser depuis plusieurs années, passant d'environ 1 300 élèves à 520 pour l'année scolaire 2018 qui vient de débuter.
La situation démographique en est la principale raison puisque la population dite « franco-pondichérienne » (population tamoule mais de nationalité française, suite au traité de cession), tend à s'installer en France et à y rester.
De plus, contrairement à la plupart des établissements d'enseignement français de l'étranger, le lycée français de Pondichéry ne bénéficie pas de l'apport d'élèves issus des populations expatriées et installées dans les capitales. Enfin, la politique restrictive et récente d'attribution de visas pour les étrangers du gouvernement indien accentue cette diminution des effectifs.
La politique de recrutement des élèves du lycée français de Pondichéry a donc évolué et s'attache désormais à s'adresser davantage à la population indienne qui accorde une grande importance pour ses enfants à l'excellence, aux infrastructures sportives (dont le lycée est pauvrement pourvu) et à l'apprentissage de l'anglais.
Dans un pays de bientôt 1,3 milliard d'habitants et qui affiche une telle croissance économique, l'évolution des effectifs du lycée français de Pondichéry apparaît comme surprenante, voire décalée.
Or malgré ces temps de restrictions budgétaires, cet établissement qui est le plus ancien des établissements d'enseignement français de l'étranger, quoique petit, pourrait jouer un rôle, à sa mesure, pour atteindre certaines des ambitions affichées par l'exécutif et par le président de la République en particulier, lors de son voyage en Inde, en mars 2018 à savoir doubler le nombre d'étudiants indiens en France et que la France soit le premier partenaire stratégique d'Europe en Inde .
Elle souhaite ainsi obtenir des éclaircissements sur les mesures que le Gouvernement entend prendre pour garantir le fonctionnement du lycée français de Pondichéry et sur la disponibilité des services de l'État auprès de cet établissement qui assure une présence culturelle héritée des liens historiques.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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