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M. Jean-François Longeot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la prescription d'actes d'ostéopathie. Les ostéopathes non professionnels de santé (soit 15 000 personnes en France) n'ont pas de réelle culture médicale. En effet, ils suivent une formation théorique mais n'exercent pas de clinique pratique, la durée minimale d'étude est de 4 860 heures étalées sur cinq ans alors qu'un docteur en médecine suit une formation allant de neuf à quinze ans qui lui permet à terme de bénéficier d'un diplôme d'État. Il est demandé à un ostéopathe de discerner s'il peut réaliser un soin sans danger c'est-à-dire de poser un diagnostic différentiel et non un diagnostic médical. Sachant que la qualité et la pertinence des soins est au cœur de la stratégie nationale de santé, il souhaite qu'elle lui précise si le Gouvernement souhaite solutionner ce problème moral et clarifier cet enjeu de santé publique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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