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M. Roland Courteau interroge M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur le phénomène de surmortalité massive des abeilles, dont il avait fait part à son prédécesseur, appelant, en urgence, à la mise en place d'un plan de sauvetage de la filière apicole.
Il lui demande, dans le prolongement de la réponse qui lui avait été apportée, de bien vouloir lui faire connaître les suites réservées à l'enquête effectuée par l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation concernant le renforcement des dispositions réglementaires existantes sur la protection des abeilles domestiques et pollinisateurs sauvages.
Il lui précise que le calendrier de retrait du glysophate de la liste des pesticides autorisés et l'interdiction programmée des néonicotiniodes ne suffisent pas à freiner l'hémorragie constatée.
Ainsi, plusieurs mesures urgentes pourraient être mis en œuvre très rapidement comme la modification de la « mention abeilles » étendue à toutes les familles de pesticides, mesure simple, efficace, peu coûteuse, permettant de réduire l'emploi des pesticides avec une meilleure efficacité en traitant par pulvérisation, les cultures en fin de journée, hors présence de pollinisateurs.
Il lui signale par ailleurs que d'ores et déjà les acteurs de la filière sollicitent un plan de lutte contre le frelon asiatique ainsi que des mesures d'accompagnement pour la formation des apiculteurs, afin d'éliminer, dans leurs pratiques, tout recours à des traitement acaricides contre le varoa.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les conclusions de l'enquête portant sur le renforcement des dispositions réglementaires existantes sur la protection des abeilles domestiques et pollinisateurs sauvages.
Enfin, il le questionne sur les suites qu'il compte donner à ces propositions visant à réduire l'utilisation des intrants mortifères pour les abeilles et autres pollinisateurs.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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