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M. Éric Gold interroge M. le Premier ministre sur les diverses problématiques liées aux réponses apportées par les assistants de navigation (GPS). Des maires et des riverains se plaignent en effet que des camions, étrangers mais pas uniquement, viennent se « perdre » dans les centres-villes, ou empruntent des voies non dimensionnées avec un tonnage non adapté. Cela occasionne, au mieux de la gêne, au pire de réels dangers, voire des accidents mortels. Si les conducteurs (routiers comme automobilistes) qui utilisent ces assistants de navigation doivent faire preuve de discernement et regarder également les panneaux de signalisation, il semble que les informations données par les GPS soient régulièrement mises en cause. Certains d'entre eux proposent en effet le chemin le plus rapide, sans forcément intégrer la réglementation en vigueur concernant le tonnage maximal des poids-lourds et, donc, l'orientation vers des itinéraires de délestage. Cette problématique est d'autant plus incompréhensible qu'il existe des GPS spécifiques pour les transporteurs. S'ajoute à cela un problème de régularité dans la mise à jour de ces dispositifs d'assistance à la navigation, qui ne référencent pas certaines rues, voire certaines communes, notamment les communes nouvelles. Actuellement, la seule possibilité pour faire corriger un itinéraire erroné ou dangereux est de contacter les fabricants de cartographies numériques, en l'occurrence les deux qui se partagent le marché européen : Navteq et TéléAtlas, mais la démarche reste complexe, longue et pas forcément couronnée de succès. Il lui demande donc quelles sont les obligations en matière de cartographie de navigation, et comment les collectivités concernées (mairies, conseils départementaux) peuvent faire face à ces dysfonctionnements aux conséquences parfois dramatiques.
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