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M. Vincent Segouin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale au sujet des milliers d'enfants handicapés qui, en 2018 encore, n'ont pas pu faire leur rentrée, ni en école, ni en établissement spécialisé, faute d'avoir pu obtenir par l'éducation nationale un auxiliaire de vie scolaire (AVS).
En la matière, il est indispensable d'être ambitieux et de faire en sorte qu'à la rentrée prochaine tous les enfants puissent être scolarisés. À défaut de réussir dans d'autres secteurs, ce serait symboliquement très marquant.
Il sait que le ministre de l'éducation nationale est particulièrement engagé sur ce sujet de préoccupation pour de très nombreuses familles.
Il souhaiterait ainsi savoir s'il ne serait pas pertinent de « libérer les énergies » pour paraphraser le président de la République et permettre aux parents qui ont un enfant en situation de handicap de choisir les écoles indépendantes ou hors contrat et, dans le même temps, de pouvoir bénéficier de l'aide d'un AVS.
En outre, il y a le souci des enfants qui bénéficient d'AVS qui sont dans une même classe. Dans le département de l'Orne, une classe compte par exemple trois AVS. Il lui demande s'il ne serait pas pertinent que l'éducation nationale intervienne pour mieux répartir leur temps de présence.
Bien sûr, l'objectif de faire en sorte que tous les enfants handicapés qui en ont besoin bénéficient d'un AVS représente un coût pour la collectivité mais à l'approche du débat sur le projet de loi n° 1255 (Assemblée nationale, XVe législature) de finances pour 2019, cet effort marquerait les esprits.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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