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M. Éric Gold attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur l'efficacité des mécanismes de protection contre les risques naturels. Depuis près de trente ans, diverses procédures ont été mises en place par les collectivités locales : plan communal de sauvegarde, document d'information communal sur les risques majeurs ou encore programme d'actions de prévention contre les inondations. Si elles permettent bien sûr de réduire les risques de catastrophes naturelles ainsi que leurs conséquences, force est de constater que les dégâts matériels, et surtout humains, se répètent année après année : Le Grand Bornand en 1987 (vingt-trois morts), Nîmes en 1988 (onze morts), Vaison-la-Romaine en 1992 (quarante-sept morts), plusieurs communes du Gard en 2002 (vingt-quatre morts), du Var en 2010 (vingt-cinq morts), des Alpes-Maritimes en 2015 (vingt morts) et tout récemment de l'Aude (treize morts qui viennent s'ajouter aux trente-six personnes mortellement touchées en novembre 1999). De même, les alertes météorologiques mises en place pour prévenir les maires de zones traversées par un épisode à risque ne permettent pas non plus d'éviter les catastrophes, sans doute du fait de leur précision insatisfaisante et de leur trop forte fréquence - qui peut conduire à une baisse de vigilance de la part des équipes sur le terrain. Aussi, alors que le réchauffement climatique entraîne une augmentation de la fréquence et de la violence des phénomènes météorologiques extrêmes, il lui demande si le Gouvernement envisage de revoir et d'améliorer les diverses procédures aujourd'hui en place, que ce soit en matière d'information du public ou de connaissance des risques pour les populations concernées et menacées.
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