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Claudine Lepage
Question écrite N° 7710 au Ministère des solidarités


Situation des pigistes établis hors de France

Question soumise le 15 novembre 2018

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Mme Claudine Lepage attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation de plus en plus précaire des journalistes pigistes résidant hors de France et travaillant pour des médias français.

Actuellement, les pigistes bénéficient d'une contribution de leur employeur pour la maladie et la retraite, quel que soit le pays dans lequel ils se trouvent. Certaines entreprises de presse ont toutefois décidé d'arrêter de cotiser pour les pigistes établis hors de France, estimant qu'en pareil cas seule la législation locale de sécurité sociale s'appliquait.

Ces travailleurs sont donc contraints, s'ils souhaitent une protection équivalente, d'adhérer à la caisse des Français de l'étranger (CFE) ce qui représente 6 000 à 7 000 euros par an alors que le salaire moyen est de 1 500 euros par mois soit 18 000 euros par an. L'adhésion à la CFE représenterait donc plus d'un tiers de leurs maigres revenus.

Alors qu'ils travaillent dans des conditions très difficiles voire dangereuses, ces journalistes participent de la qualité de l'information. Garants d'une information libre et pluraliste et donc de la démocratie, il est du devoir de la France de les prémunir de la précarité.

Elle l'interroge donc sur les modalités envisageables pour que ces entreprises de presse françaises contribuent de façon obligatoire aux cotisations sociales de l'ensemble des journalistes travaillant pour elles, sous forme, par exemple, d'un pourcentage du salaire versé ou en faisant bénéficier leurs travailleurs du statut de détachés de manière permanente.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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