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Roger Karoutchi
Question écrite N° 7863 au Premier Ministre.


Conséquences de la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac

Question soumise le 29 novembre 2018

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M. Roger Karoutchi interroge M. le Premier ministre concernant les conclusions du rapport de la Cour des comptes d'octobre 2018 relatif, notamment, à la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac (ATB).

Après en avoir cédé 49,99 % à un consortium nommé « Symbiose », et constitué à 51 % d'une entreprise publique chinoise, l'État dispose encore 10,01 % du capital d'ATB qu'il peut vendre jusqu'en avril 2019.

Cela conduit la Cour des comptes à constater que la privatisation est « inaboutie », car cette situation est pour la société ATB « ambiguë et instable ».

Elle ajoute que la privatisation initiale s'est faite sans associer suffisamment les autres administrations de l'État. Elle regrette ainsi une absence de « réflexion de l'État quant à la stratégie à adopter face à certains investisseurs étatiques étrangers », déplorant « de graves insuffisances » dans le processus choisi pour la vente. Les critères de recevabilité des candidats étaient « peu exigeants et limités à leur capacité financière », sans que ne soit notamment exigée une expérience en matière de gestion aéroportuaire.

Cette privatisation étant donc contraire aux principes de l'intelligence économique, il l'interroge afin que ce dernier lui confirme qu'il n'a pas l'intention de céder les dernières parts du capital de l'État à ce consortium.

Par ailleurs, l'objectif d'ordre financier ne devant pas être le premier, surtout lorsqu'une privatisation est contraire aux intérêts de la France et à son indépendance, il lui demande s'il ne serait pas plus judicieux de racheter les parts vendues à cet investisseur étranger.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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