Photo de Jean-Marie Mizzon

Jean-Marie Mizzon
Question écrite N° 8030 au Ministère de l'éducation nationale


Apprentissage de l'allemand en Moselle

Question soumise le 6 décembre 2018

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

Email
par email

M. Jean-Marie Mizzon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'apprentissage de la langue allemande notamment dans les collèges et lycées de Moselle. Dans ce territoire, les chiffres – fournis par le ministère de l'éducation nationale - sont particulièrement impressionnants. En effet, 100% des collèges mosellans proposent l'enseignement de l'allemand tandis que 94 % des collèges offrent une section bilangue anglais/allemand (85 collèges sur 90, soit 12 de plus qu'à la rentrée 2016). Enfin, 68 % des collèges offrent une LV1 allemand dès la 6ème ou en 5ème après une 6ème bilangue. Au total, en Moselle, collèges et lycées confondus, ce sont aujourd'hui 65 % des élèves qui suivent un enseignement de l'allemand. Il est vrai, que, dans le cadre de sa politique de développement de l'enseignement des langues vivantes, le ministère de l'éducation nationale a fait de l'enseignement de l'allemand l'une de ses priorités. Dans le cas de la Moselle, l'importance accordée à cet idiome s'explique aussi par une situation géographique particulière puisque la région partage une frontière avec l'Allemagne, un voisin particulièrement performant et attractif au plan économique pour nombre de Mosellans toutes générations confondues. Or, contre toute attente, l'allemand, au sortir du collège ou du lycée, y est très peu maîtrisé. Rares sont, effectivement aujourd'hui, les Mosellans capables de s'exprimer avec aisance et à fortiori couramment dans cette langue : cela alors même que l'Allemagne recherche les compétences de jeunes diplômés européens, toutes disciplines confondues, et pourrait procéder à nombre d'embauches de jeunes Mosellans, si proches, si seulement cette barrière de la langue n'existait pas. Aussi, afin de mettre un terme à une situation des plus dommageables pour l'emploi des jeunes mosellans, il demande si le ministère de l'éducation nationale pouvait envisager de mettre en place une politique ambitieuse de coopération liant les établissements mosellans et allemands afin de mettre en place des échanges réguliers d'élèves, seuls capables de produire un bilinguisme actif.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion