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Mme Laurence Cohen attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le risque de précarisation des enseignants avec le projet de loi n° 1481 (Assemblée nationale, XVe législature) pour une école de la confiance qui prévoit notamment le recrutement d'assistants d'éducation (AED) qui auront désormais des fonctions pédagogiques ou d'enseignement en plus de leurs tâches de surveillance.
Cette nouvelle catégorie de personnels composée d'étudiants non titularisés, en deuxième ou troisième année de licence, peut susciter des craintes. En effet, ces étudiants seraient amenés à accomplir jusqu'au tiers du service d'un enseignant pour seulement 266 euros par mois. Comment dès lors ne pas craindre des abus et une multiplication de contrats précaires ?
Il s'agirait d'entrer « plus tôt dans la pratique du métier ». Ce système de formation pratique existe déjà pour les internes en médecine ou encore chez les doctorants chargés de cours en université qui n'ont de cesse d'alerter sur la précarité de leur situation.
Elle lui demande donc comment il compte s'assurer que ces postes ne remplacent pas les professeurs des écoles ni les professeurs du secondaire et comment il entend vérifier que ce système serve effectivement à la formation des étudiants et non à une précarisation à l'extrême des chargés d'enseignements.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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