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Isabelle Raimond-Pavero
Question écrite N° 8336 au Ministère de l'agriculture


Gestion préventive de l'anthonome du poirier

Question soumise le 27 décembre 2018

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Mme Isabelle Raimond-Pavero attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'absence de pesticide naturel autorisé en France pour lutter contre l'anthonome du poirier. L'anthonome du poirier, qui est en recrudescence, représente une préoccupation majeure en production biologique puisqu'il n'existe à ce jour aucune solution de lutte autorisée. Ce charançon peut faire des dégâts très préjudiciables car la présence unique d'une seule larve suffit à détruire une inflorescence. La poire tapée de Rivarennes, cette gourmandise tourangelle bien connue depuis tant d'années est également touchée. En effet, les vergers, qui sont aussi des conservatoires d'espèces de poiriers rustiques anciennes et rares de leur nom japoule, curé, aigre-papin, colmar ou queue-de-rat, font partie intégrantes de la biodiversité soutenue par le parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Elles représentent pour les générations futures, l'espoir de nouvelles molécules alimentaires ou médicales par exemple.

Toutefois, depuis 2018, l'anthonome du poirier a eu des effets dévastateurs ; la récolte s'estime à moins de 300 kg, pour trois à cinq tonnes pour les années précédentes sans ce phénomène.

Le certiphyto n'est pas donné aux associations, qui sont pourtant gestionnaires de ces vergers. Plusieurs essais cliniques ont été réalisés, notamment par le groupe de recherche en agriculture biologique -GRAB- mais n'aboutissent pas encore à de vraies solutions d'éradication et de sauvetage des poiriers.

Aussi, elle lui demande quelles mesures compte-t-il mettre en place pour le sauvetage des vergers face à l'anthonome.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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