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Mme Anne-Catherine Loisier attire l'attention de M. le Premier ministre sur le rôle qui pourrait être donné à la Banque centrale européenne (BCE) afin de régler la crise de la dette des États.
Le traité de Maastricht donne une définition des missions de la Banque centrale européenne.
De nombreux économistes ont souligné que pour mettre un coup d'arrêt à la crise de la dette, la BCE annonce un taux d'intérêt plafond sur les dettes publiques et son intention de racheter sans limitation les titres de dette si ce taux est dépassé sur le marché. Or l'actuel dirigeant de cette institution comme son prédécesseur se sont refusés jusqu'ici à une telle politique en invoquant la lettre des traités et le statut de la BCE.
La fin annoncée, en décembre 2018, du programme d'achat d'obligations de la BCE qui a permis, semble-t-il, d'injecter près de 2 600 milliards d'euros sur les marchés pour lutter contre la déflation et doper la reprise, remet sur la table la question du rôle de la BCE dans le règlement de la crise de la dette.
Elle lui demande donc si la BCE ne pourrait pas devenir, comme la « Fed » américaine, un outil économique plus puissant au service des États européens en leur permettant d'être moins contraints par la dette détenue par les banques.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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