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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la réalité de la précarité menstruelle.
Cette expression désigne les difficultés économiques que connaissent certaines femmes à acheter des protections périodiques. La TVA appliquée à ces produits est certes passée de 20 % à 5,5 % le 1er janvier 2016, mais il semblerait que cette baisse n'ait pas été répercutée sur les prix. Selon les associations, les femmes dépensent en moyenne entre cinq et sept euros chaque mois en protections hygiéniques. Cela peut sembler une somme modique, mais il s'agit d'un budget conséquent pour les plus démunies — les femmes sans abri, les travailleuses pauvres ou certaines étudiantes. Ces femmes en sont alors réduites à se protéger comme elles le peuvent, souvent avec du papier toilette voire du papier journal, ce qui pose un véritable problème sanitaire.
En conséquence, il souhaiterait savoir ce qu'elle compte mettre en œuvre pour permettre l'accès à ces produits de première nécessité à toutes les femmes.
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