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M. Gilbert Bouchet attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur le problème des prélèvements en eau pour un usage d'irrigation agricole, particulièrement dans les bassins versants de la Galaure et de la Drôme des collines. Sur ces secteurs, les études ont conclu à la nécessité de baisser les prélèvements de 40 % provoquant ainsi à terme la mort de l'agriculture locale Contrairement à d'autres bassins versants du département de la Drôme, il n'y a ici aucune solution alternative qui permettrait de diminuer les quantités prélevées soit par l'économie d'eau soit par la substitution de ressources. Face à ce problème, des réflexions ont été menées pour diminuer les prélèvements, comme une demande d'autorisation unique de prélèvement d'eau basée sur la reconduction des volumes actuels. La chambre d'agriculture a quant à elle travaillé à l'introduction de cultures de substitution moins consommatrices en eau. Sur ce territoire, un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est en cours d'élaboration et concerne la nappe profonde. En l'état actuel de la législation, cette ressource n'est pas identifiée en déficit quantitatif car la nappe a des contacts avec les cours d'eau superficiels provoquant une remise en cause du prélèvement dans les nappes profondes. En concertation avec la chambre d'agriculture, le schéma d'aménagement et de gestion des eaux et d'autres organismes d'État, les agriculteurs ont obtenu un moratoire de trois ans pour le maintien des volumes issus des prélèvements. Aussi, au moment où se tient la seconde phase des assises de l'eau, il lui demande si on peut espérer des évolutions pour trouver des solutions à la difficile situation que connaît cette partie de la Drôme dont la ressource en eau est structurellement en déficit quantitatif.
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