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M. Martial Bourquin attire l'attention de M. le ministre de l'action et des comptes publics sur la suppression de postes au sein de la direction générale des finances publiques (DGFiP) et l'impact sur nos territoires.
La loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 s'est une nouvelle fois traduite par la suppression de postes dans la fonction publique. Et c'est le ministère de l'action et des comptes publics qui sera le plus touché avec notamment près de 2 130 emplois qui devraient disparaître au sein de la DGFiP en 2019, entre 15 000 et 20 000 d'ici 2024.
Comme le prévoit une note interne publiée par le syndicat Solidaires et intitulée « Bâtir un nouveau réseau », la suppression des postes va se traduire par un désengagement structurel au sein des territoires.
Ainsi, les services des impôts d'entreprises seront réduits à un par département.
Il est également prévu de pousser les particuliers à faire le maximum de démarches en ligne en mettant l'accent sur la dématérialisation et le numérique mais en ignorant la réalité des territoires ruraux et des villes moyennes.
Aujourd'hui, les citoyens demandent plus que jamais des services publics de proximité et effectifs. Le Gouvernement semblait tenir compte de ces revendications et avait pris des engagements dans le cadre du grand débat national, et pourtant, il persiste dans ce projet de suppression de postes au sein de nos territoires.
Il l'interroge donc sur ce projet de coupes drastiques dans les effectifs la fonction publique et la contradiction entre ce projet et les aspirations des Français.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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