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M. Stéphane Ravier interpelle M. le ministre de l'intérieur sur le retour des djihadistes d'origine française partis combattre en zone irako-syrienne.
Le mardi 29 janvier 2019, sur une chaîne d'information en continu, le ministre de l'intérieur a affirmé que ces combattants islamistes « sont des Français avant d'être des djihadistes ». Avant d'ajouter qu'il acceptait que ces terroristes rentrent en France, où « ils seront enfermés ». De manière générale, ces « revenants » sont condamnés à des peines de moins de cinq ans de prison.
Il lui rappelle que, dans la même interview, il a déclaré : « au Luc, cette semaine, juste à côté d'un radar vandalisé, une personne est morte. Que celui qui m'entende et qui a cassé, a détruit le radar, n'oublie pas qu'il y a peut-être une personne qui est morte à cause de lui. »
Il lui indique que, selon la presse, à Marseille, « une dizaine » de condamnés, ayant purgé leur peine ou placés en milieu ouvert, sont considérés comme radicaux et « suivis » par l'administration pénitentiaire. Ils sont une trentaine à Paris.
Il souhaite savoir si, demain, un des « revenants » ou un des islamistes déjà libéré commettait un attentat sur notre sol, il oublierait, ou non, qu'il y a peut-être un Français qui est mort à cause de lui.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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