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M. Éric Bocquet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la préparation de la rentrée scolaire 2019.
En effet, pour la rentrée prochaine se profile, à l'échelle nationale, la création, certes, de 1 900 postes dans le premier degré mais aussi et surtout la suppression de 2 600 postes d'enseignants dans le second degré. Il est à noter en sus la suppression de 400 postes administratifs.
Le second degré va ainsi payer un lourd tribut. Or, les collégiens et les lycéens ne seront pas moins nombreux en 2019/2020. Au contraire, ils devraient être 40 000 de plus.
Une étude publiée en mars 2018 par le ministère de l'éducation nationale énonce d'ailleurs que les effectifs d'élèves dans le secondaire ne sont pas en baisse ni cette année ni jusque la fin du quinquennat, mais qu'ils ne feront qu'augmenter à chaque rentrée scolaire.
La direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) précise que : « les générations nées entre 2007 et 2011 qui arriveront dans les établissements du second degré entre les rentrées 2018 et 2022 sont plus importantes que celles qui les quitteront ».
Pour l'académie de Lille, 60 postes supplémentaires seraient dévolus au 1er degré. Toutefois, cela apparaît bien insuffisant pour achever le dédoublement des classes de CE1 dans les REP+, mais aussi pour répondre à la décision de rendre la maternelle obligatoire à trois ans.
Dans le second degré, ce sont 276 postes qui seraient supprimés, alors que 1 035 élèves supplémentaires seraient attendus.
L'Académie de Lille décroche une nouvelle fois la triste palme du record des suppressions de postes.
C'est pourquoi, il lui demande, au regard de ces chiffres, s'il compte revoir la carte scolaire en prévoyant des moyens supplémentaires dans le premier comme dans le second degré pour un enseignement de qualité au service exclusif des élèves.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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