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Isabelle Raimond-Pavero
Question écrite N° 8878 au Ministère de la transition


Développement de l'hydrogène en Indre-et-Loire

Question soumise le 14 février 2019

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Mme Isabelle Raimond-Pavero appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les capacités de développement de l'hydrogène en Indre-et-Loire.

Le 1er juin 2018, le ministre de la transition écologique et solidaire présentait son plan de déploiement de l'hydrogène inscrit dans le plan climat. La volonté du Gouvernement est en effet de soutenir le développement des carburants alternatifs parmi lesquels l'hydrogène.

La France, en retard dans le domaine, commence seulement à s'équiper avec par exemple des bus équipés avec pile à combustible prévus pour 2019, loin derrière l'Allemagne ou la Californie, où l'emballement pour les véhicules équipés de cette technologie est en croissance permanente, tout comme au Japon où l'hydrogène permet aussi d'alimenter les domiciles personnels.

Bus, engins de chantier, poids-lourds, bateaux, avions, production d'électricité domestique, gaz naturel : l'hydrogène se décline sur de nombreux pans et semble être pour certains une réponse appropriée à la transition énergétique tant vantée et encore si peu mise en actes peut-être à cause de son coût important.

En Indre-et-Loire, deux porteurs de l'hydrogène, le site du commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) du Ripault à Monts ainsi que la communauté de communes Touraine vallée de l'Indre (CCTVI) à Sorigny sont actifs. Depuis plus d'une dizaine d'années, ils travaillent sur le stockage de ce combustible et leurs équipements pour la transformation en électricité. À Sorigny, un projet a pour objectif d'accueillir une station de production d'hydrogène pour les véhicules automobiles.

Le Gouvernement a missionné le conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGE)CGE afin de désigner des territoires pilotes dans ce domaine.

Tours métropole val de Loire a fait le choix de ne plus acquérir de bus roulant au diesel et donc de privilégier les bus dits « propres » dont le coût est fixé approximativement à deux à trois fois le prix d'un bus classique.

Aussi, elle lui demande dans quelle mesure l'Indre-et-Loire pourrait devenir un territoire pilote de l'hydrogène et ainsi pouvoir bénéficier d'aides pour que l'hydrogène puisse se développer.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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