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Mme Monique Lubin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la situation des instituteurs en fin de carrière qui voient de plus jeunes professeurs des écoles accéder à la hors classe et à des rémunérations supérieures aux leurs car ils ne sont plus éligibles aux rendez-vous de carrière qui permettent d'accéder à cette hors classe. Ces instituteurs et institutrices se sentent de fait stigmatisés dans le cadre notamment de la mise en place du protocole « parcours professionnels, carrières et rémunérations » dont l'objectif affiché est pourtant de reconnaître l'engagement des fonctionnaires civils et des militaires en revalorisant leurs grilles indiciaires et en améliorant leurs perspectives de carrière. Les instituteurs en fin de carrière estiment par exemple dommageable que leur ancienneté générale de service ne soit pas prise en compte dans le passage à la hors classe. Ces professionnels ont ainsi le sentiment qu'entre quinze et vingt-cinq années de travail au service de l'éducation nationale sont rayées de leur curriculum vitae, que l'expérience acquise est considérée comme nulle et non avenue. Cela nourrit de leur part le sentiment d'être rejetés par leur administration. Ils ont le sentiment de voir remise en cause leur pleine et entière intégration dans le corps des professeurs des écoles et se sentent désavoués du fait qu'il leur soit imposé de repasser un concours pour exercer exactement le même métier. C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin de conforter les instituteurs et institutrices en fin de carrière et de reconnaître leur apport et leur expérience spécifiques, aussi bien symboliquement que matériellement.
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